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Avis publics mercredi 22 mars 2023

Dépôt du budget du Québec 2023-2024

Le Barreau salue les allocations à la protection de la jeunesse et à la justice participative

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Ayant pris connaissance du budget du Québec 2023-2024 déposé hier par le ministre des Finances, Eric Girard, le Barreau estime que certains des investissements proposés sont propices, dans le contexte actuel, et salue particulièrement les sommes accordées à la protection de la jeunesse.

En proposant des investissements substantiels pour rendre accessibles les services sociaux d’accompagnement des parents et la déjudiciarisation, le ministre Girard donne une place importante à la protection des jeunes vulnérables. « Les besoins sont nombreux et urgents en matière de protection de la jeunesse, rappelle la bâtonnière du Québec, Me Catherine Claveau. Les ressources pour jeunes en difficulté, notamment, sont engorgées. Il faudra donc s’assurer que ces sommes auront des répercussions concrètes et immédiates sur le terrain. »

Le Barreau se réjouit également de l’investissement de 40,5 M$ sur 5 ans pour rendre la médiation obligatoire et l’arbitrage automatique pour certains litiges aux petites créances. Le Barreau rappelle que la justice participative et les modes de prévention et de règlement des différends (PRD) profitent à tous les citoyens.

En matière de justice criminelle, les 20,5 M$ prévus pour maintenir les postes affectés aux dossiers de violences sexuelles et conjugales au Bureau du DPCP constituent un soutien important pour créer un système de justice dans lequel les victimes ont confiance.

Malgré tout, le Barreau est déçu de constater que la part réservée à la justice demeure faible par rapport au budget global, alors que les besoins sont criants. Ce sous-financement risque d’avoir des effets directs importants sur les services à la population.

« Quant aux 50 M$ prévus pour rendre la justice plus efficace, nous attendons de voir de quelle façon le gouvernement entend ventiler cette somme. Les responsables doivent veiller à ce qu’il y ait une adéquation entre l’utilisation de l’argent et les besoins spécifiques », conclut la bâtonnière Claveau. 

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