Les développements récents en droit de la santé 2024

FRAIS D'INSCRIPTION POUR LES MEMBRES DE LA CHAMBRE DES NOTAIRES

Membre de la Chambre des notaires depuis moins de 5 ans: 285 $ + tx

Membre de la Chambre des notaires depuis 5 ans ou plus: 495 $ + tx

 

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https://www.barreau.qc.ca/media/wqupmhxp/formulaire-inscription-notaire.pdf , et nous le transmettre par courriel.

 

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ATTENTION

Avant de vous inscrire, veuillez vous assurer d’avoir sélectionné le bon format de présentation, soit en Présentiel ou Webdiffusion.

 

 Palais des congrès - veuillez sélectionner "15 novembre- Montréal" lors de votre inscription

 

 ***La Qualité de la profession est heureuse de vous offrir gratuitement l’accès au réseau sans fil (WiFi) au Palais des congrès de Montréal ***

 

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 Webdiffusion - veuillez sélectionner "15 novembre" lors de votre inscription

**ATTENTION** si vous choissisez ce format, vous recevrez le volume seulement la semaine suivant le colloque

 Vous recevrez un lien pour vous joindre à l'événement, quelques jours avant l'événement

 

  Les demandes de transfert seront traitées selon la politique d’annulation et transfert affichée au moment de l’inscription.

 

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 6^_e ÉDITION

Sous la présidence

M^e Jean-Pierre Ménard, O.Q., Ad. E.

Ménard, Martin Avocats

Co-président

 

 

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8:30 - 8:40

Mot de bienvenue

M^e Patrick Martin-Ménard

Ménard Martin avocats

 

M^e Jean-Pierre Ménard

Ménard Martin avocats

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8:40 - 9h25

L’action collective comme outil de changement en matière de santé

Les gouvernements sont de plus en plus critiqués pour leur incapacité à instaurer des mesures protectrices de la santé et du bien-être de leurs communautés. Cette réactivité insuffisante des États couplée au manque d’autorégulation des acteurs privés, incite les membres de la société à se tourner vers les tribunaux en recourant aux actions en responsabilité civile, en particulier par l’action collective, afin de provoquer des changements politiques, institutionnels et industriels. De plus, les gouvernements eux-mêmes entreprennent des actions pour exiger de l’industrie le remboursement des coûts entrainés par leurs propres réglementations laxistes. Le litige en responsabilité civile agit ainsi comme un « agent provocateur » de changement social. Nous discuterons de ce phénomène de judiciarisation de la gouvernance de la santé par le biais des actions collectives en responsabilité civile.

M^e Lara Khoury

Vice-rectrice adjointe à la recherche et Professeure titulaire

Lara Khoury, Ad. E., est professeure titulaire à la Faculté de droit, vice-rectrice adjointe à la recherche de McGill et membre associée du Département d’équité, éthique et politiques de l’École de santé des populations et de santé mondiale de McGill. Elle est titulaire depuis 2024 de la Chaire de recherche du Canada en responsabilité civile, gouvernance de la santé et changement social (Niveau 1). Elle codirige le Groupe de recherche en santé et droit de McGill. Elle fut vice-doyenne à la recherche de 2015 à 2017 et est membre permanente du Centre Paul-André Crépeau de droit privé et comparé. Ses recherches et son enseignement portent principalement sur le droit médical, de la santé publique et de l’environnement, étudiées dans une perspective comparée, avec un intérêt particulier pour les questions de responsabilité. Lara Khoury est titulaire d'un doctorat (DPhil) de l'Université Oxford, d’où elle détient également une maîtrise en common law (BCL). Elle a été élue membre titulaire de l’Académie internationale de droit comparé en 2019 et a reçu le Prix John-Ramon-Hnatyshyn de l’Association du Barreau canadien en 2023.

 

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9h25 - 10h20

L’intérêt de l’enfant au cœur du débat mixte de responsabilité civile et de protection de la jeunesse 

Considération primordiale en matière de protection de la jeunesse, l’intérêt de l’enfant doit guider les parties dans le cadre des recours civils qui ont comme objet le suivi social d’enfants par la DPJ. Dans ce contexte mixte de responsabilité civile et de protection de la jeunesse, certaines dispositions de la Loi sur la protection de la jeunesse trouvent application. Les parties doivent donc faire preuve de vigilance au niveau de l’utilisation de l’information sensible du dossier de suivi social et considérer le caractère exceptionnel des recours civils en matière de protection de la jeunesse, en raison de l’immunité accordée à la DPJ et les personnes autorisées pour les actes accomplis de bonne foi. Nous discuterons des fondements de ces dispositions et de cas d’applications en pareille matière.

M^e Andréa Ruel  

Bélanger Longtin 

Andréa Ruel a débuté son parcours en 2018 à titre d’avocate de la défense pour les parents et les enfants en Cour du Québec, chambre de la jeunesse. Elle a ensuite représenté la Directrice de la protection de la jeunesse en Montérégie, pour finalement représenter les intérêts des établissements de santé et de services sociaux dans le cadre de litiges civils, et ce depuis 2021. Elle a donc une vision d’ensemble de la pratique en droit de la jeunesse en plus de maitriser les rouages de la responsabilité civile des établissements et des Directeurs de la protection de la jeunesse.

M^e Jany Tessier

Bélanger Longtin  

Jany Tessier est avocate chez Bélanger Longtin depuis 2019 et se spécialise en responsabilité professionnelle, ainsi qu’en droit de la santé. Elle représente les établissements de santé et de services sociaux, dont le directeur de la protection de la jeunesse et ses préposés devant les instances civiles.

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10h20 - 10h35

Pause

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10h35 - 11h30

Maltraitance et responsabilité civile en CHSLD et RPA : pour une justice plus accessible et une compensation plus équitable

Les cas de maltraitance et de négligence de personnes aînées en CHSLD et en RPA sont de plus en plus présents dans le contexte des difficultés de gestion du système de santé québécois, et ce, en dépit de la volonté politique affichée de protéger cette population vulnérable.  Or, il est de plus en plus difficile pour les victimes et leurs familles de faire valoir leurs droits et d’obtenir une compensation pour les préjudices subis.  Les conférenciers feront un survol des principaux enjeux à ce niveau et des décisions récentes en la matière et offriront quelques pistes de solutions pour un système plus accessible et une compensation plus équitable.

 

M^e Patrick Martin-Ménard

Me Patrick Martin-Ménard est associé du cabinet Ménard, Martin avocats.  Sa pratique est principalement axée sur la représentation des patients dans les recours en responsabilité médicale, les actions collectives et les procédures en matière d’intégrité de la personne.  

M^e Marie Malavaud  

Me Marie Malavaud est avocate au cabinet Ménard, Martin avocats.  Elle se spécialise dans la représentation de patients en demande dans des recours en responsabilité médicale.

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11h30 - 12h15

Vie privée et données de santé : entre innovation et protection

Entre la Loi 25 (2021) sur le régime général de la protection des renseignements personnels et la Loi 3 (2023) plus spécifique sur les données de santé, le Québec s’est doté d’un cadre légal conséquent relatif à la protection durant tout le cycle de vie des données de santé. Ouvertement influencés par le RGPD européen, ces textes présentent néanmoins des différences conséquentes faisant en sorte que notre régime est parfois plus demandant et parfois plus laxiste que ce droit « maitre étalon » en la matière. Une ressemblance néanmoins tient au fait qu’en tout état de cause, les organisations concernées, quelles soit des entreprises ou des instances hospitalières, doivent désormais répondre à un haut niveau de documentation afin de montrer la diligence employée pour gérer les données. Nul doute qu’un besoin d’accompagnement devrait être soutenu relativement à ces obligations documentaires désormais généralisées. 

Conférenciers

M^e Vincent Gautrais

Faculté de droit  Université de Montréal

Vincent Gautrais est professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche en droit public (CRDP), centre où il a été le directeur pendant 8 ans (2014 – 2022). Depuis 2015, il est le titulaire de la Chaire L.R. Wilson sur le droit des technologies de l’information et du commerce électronique. Avant cela, il a été titulaire de la Chaire d’excellence de l’Université de Montréal en droit de la sécurité et des affaires électroniques (2003 - 2015). Depuis ses travaux doctoraux (thèse obtenue en 1998 (5% des meilleures thèses), du commerce électronique à l’intelligence artificielle, il enseigne et effectue des recherches sur les interactions entre droit et technologies. Il est également avocat au Barreau du Québec. Pour en savoir +. Voir www.gautrais.com. 

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12h15 - 13h30 

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13h30 - 14h45

Panel de discussion : la pratique médicale à la lumière de la nouvelle réforme du réseau de la santé et perspective future

Le système de santé québécois fait actuellement l'objet d'une réforme majeure suivant l'adoption en décembre 2023 de la Loi sur la Gouvernance du Système de Santé et de Services sociaux (auparavant Projet de Loi 15). Cette nouvelle loi vise une réorganisation importante du système de santé et de services sociaux, orchestrant une restructuration administrative et clinique au sein des établissements de santé. Cette réforme s'accompagne néanmoins de plusieurs enjeux propres à la profession médicale et les responsabilités et obligations qui en découlent. Ce panel de discussion animé par Me Ayse Dalli sera composé de Me Daniel Boivin, avocat associé au sein du groupe litige du bureau d'avocats Gowlings, de Me Pierre Belzile, Directeur des Services juridiques de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec et de Me Gabrielle Thibaudeau, avocate à la Direction des affaires juridiques et négociation de la Fédération des médecins spécialistes du Québec. Les panellistes échangeront sur les enjeux propres à la pratique médicale et leur position respective en tant qu’acteurs centraux dans le système de santé au Québec. Ils discuteront également des tendances futures à surveiller quant au domaine de la santé. 

M^e Ayse Dalli 

Mc Carthy Tétrault 

Me Ayse Dalli est associée au sein du groupe de litige du cabinet McCarthy Tétreault. Sa pratique est principalement axée sur le litige civil, notamment la responsabilité professionnelle et le droit de la santé. Elle plaide régulièrement devant les cours civiles du Québec et devant des tribunaux administratifs et professionnels. Les clients sollicitent ses conseils stratégiques dans le cadre de leurs dossiers complexes et aux enjeux élevés. À cet égard, elle a représenté et conseillé de nombreux professionnels, dont des médecins, dans le cadre de poursuites pour faute professionnelle et d’enquêtes disciplinaires. Reconnue pour son engagement auprès de la communauté juridique, Me Dalli préside et copréside également divers concours de plaidoiries et agit à titre de mentor auprès de jeunes juristes. 

Me Daniel Boivin

Me Pierre Belzile

Me Gabrielle Thibaudeau

 

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14h45 - 15h30

Adoption du PL 15 : qu’en est-il de la place du privé dans le réseau ?

M^e Mélanie Bourassa-Forcier

         Me Mélanie Bourassa Forcier est membre du Barreau depuis 1999 et elle enseigne à l’Ecole nationale d’adminstration publique (ENAP) les cours le cours de droit de la santé et le cours de droit de l’administration publique. Avant de se joindre à cette université, elle a été professeure à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke, où elle y a dirigé les programmes de Droit et de politiques de la santé. Spécialiste en analyse des politiques publiques et des normes qui visent le développement et l’intégration des innovations (intelligence artificielle, médicaments, dispositifs médicaux) et des pratiques innovantes en santé, elle s’intéresse également aux politiques relatives à l’accès aux soins et aux services de santé, notamment auprès des communautés vulnérables et des Premières Nations. Mélanie Bourassa Forcier a dirigé et publié de nombreux livres et articles sur le sujet de la réglementation pharmaceutique et du droit de la santé. Elle a agi comme vice-présidente et membre du Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés (2019 à 2022), en détachement comme Commissaire à l’éthique et à la réglementation pour le Commissaire à la santé et au bien-être, ainsi que comme membre de la Commission de l’éthique en science et en technologie.

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15h30 - 15h45

Pause

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15h45 - 16h40 

Le devoir de renseignement du médecin 

Le devoir de renseignement, qui vise à obtenir d’un patient son consentement libre et éclairé, est une obligation légale qui n’est pas toujours facile à concilier avec la pratique médicale. En outre, les pressions liées au nombre toujours grandissant de patients et à la limitation des ressources dans le secteur de la santé et des services sociaux ne contribuent pas à améliorer les choses. Les conférenciers procéderont à une revue des paramètres et des composantes de ce devoir de renseignement, de la mise en preuve d’une contravention à cette obligation ainsi que des règles relatives au lien de causalité, le tout en faisant brièvement appel à quelques éléments de droit comparé. Il sera également question de l’intensité du consentement dans le contexte de la procédure urgente, de la chirurgie élective, de la chirurgie esthétique et du transfert aux soins palliatifs. Les conférenciers feront d’abord état des principes, pour ensuite présenter quelques exemples, par lesquels ils inviteront les participants à s’interroger sur la notion de consentement dans le contexte de la détermination d’une contravention par un médecin au devoir de renseignement.

Conférenciers

 

M^e Patrice Deslauriers

 

 M^e Geoffroy Guilbault 

 

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Mot de clôture