Assurer la sécurité d’une personne victime de violence conjugale: approche multidisciplinaire pour une meilleure cohérence dans l’utilisation des outils disponibles

ATTENTION 

Cette formation est l’équivalent d’une formation en salle portant le même titre ou l’enregistrement d’une formation qui s’est déroulée en salle ou par webinaire. Si vous avez assisté à la formation originale en salle ou au webinaire et que vous désirez la visionner à nouveau, veuillez noter qu’un membre de l’Ordre ne peut se prévaloir des heures de formation d’une activité de formation à laquelle il a déjà assisté, et ce, peu importe la période de référence.

Alors que 60% des filicides et familicides surviennent dans un contexte de séparation ou de litige autour de la garde des enfants, la mise en place d’un filet de sécurité autour de la personne victime et des enfants est primordial. Quels sont les recours et les outils à la disposition des avocats ? Rebâtir vous propose une approche où le droit criminel, le droit administratif et le droit familial se rencontrent au service des personnes victimes.

Conférencières

M^e Catherine Ahélo :

Me Ahélo a débuté sa carrière en pratiquant le droit criminel en pratique privée dans la grande région métropolitaine. En 2018 elle s’est ajoutée à l’équipe criminelle de l’aide juridique de Joliette, pour finalement se joindre à l’équipe de Rebâtir en septembre 2021. Depuis son arrivée à Rebâtir, Me Ahélo conseille les victimes en droit criminel, logement et IVAC. Elle fait de sa priorité, la sécurité des personnes victimes. Parallèlement à sa carrière d’avocate, elle a siégé sur le conseil d’administration des cercles de soutien et de responsabilités du Québec, organisme de Montréal ayant pour mission de diminuer le nombre de victimes de violences sexuelles. Depuis septembre 2021, Me Ahélo a suivi plus de 160h de formations en violence conjugale et sexuelle et elle a elle-même donné plusieurs formations à divers partenaires sociaux-judiciaires, pouvant être appelés à intervenir avec des personnes victimes de violence conjugale et sexuelle, que ce soient des intervenants sociaux, avocats, policiers, etc.

^{Me Élise-Joyal-Pilon :}

Me Joyal-Pilon est avocate à l’aide juridique depuis près de neuf ans où elle exerce principalement en droit administratif, civil et du logement. Depuis son arrivée à Rebâtir, elle informe et accompagne les victimes de violence conjugale et sexuelle notamment en matière de sécurisation de domicile, sécurisation de la personne et eu égard aux diverses mesures d’urgence disponibles. Elle travaille aussi sur l’enjeu du maintien sécuritaire dans les lieux, souhait exprimé par une majorité de victimes. Elle a offert plusieurs présentations et formations et élaboré des outils de travail en collaboration avec divers organismes comme Educaloi, Juripop et les corps policiers. Elle a aussi été conférencière au Colloque sur la violence conjugale et familiale 2023 organisé par l’UQAT. Me Joyal-Pilon est une fervente défenderesse de l’approche multidisciplinaire et holistique développée par Rebâtir et elle siège sur le Conseil d’administration d’une maison d’hébergement.

Me Karina Cloutier :

 Me Karina Cloutier est diplômée en droit de l’Université de Montréal et elle est membre du Barreau du Québec depuis 2008. Elle a débuté sa carrière en pratique privée pour l’étude Blanchette et associés. Elle a joint le Centre communautaire juridique de la Rive-Sud en 2010 au sein de l’équipe de droit de la famille et droit civil, soit le Bureau d’aide juridique de Longueuil-Droit civil. Au cours des années, elle a développé une expertise en matière de violence conjugale et depuis plus d’un an, elle occupe un poste d’avocate spécialisée dans ce domaine. Me Cloutier s’implique activement au sein du district de Longueuil depuis plusieurs années. Elle a notamment été présidente de l’AJBL de 2013 à 2014, elle a siégé sur plusieurs comités du Barreau de Longueuil. Elle est actuellement présidente du comité de droit civil et des petites créances et présidente du comité de l’Avocat dans sa communauté du Barreau de Longueuil. Elle a aussi agi comme membre de plusieurs conseils d’administration d’organismes à but non lucratif, dont notamment la maison d’hébergement Carrefour pour elle.