Marcel-Olivier Nadeau
Recherche
Portail Bottin des avocats

Candidats en lice

Marcel-Olivier Nadeau

Candidat au poste d'administrateur (Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Côte-Nord, Saguenay–Lac-Saint-Jean) - 2 ans

Élu par acclamation

Membre du Barreau depuis 2010

Note Le texte ci-dessous a été fourni tel quel par la candidat.

Présentation

Ma ville natale est Chicoutimi.

En 2003, je déménageais à Montréal pour des études universitaires en … actuariat. Ce premier baccalauréat complété, passionné de politique et d’actualité, je suis entré en droit à l’automne de 2006 Et je n’en suis jamais ressorti.

Étudiant, stagiaire et jeune avocat au bureau montréalais de Robinson Sheppard Shapiro (RSS), j’ai pris congé du cabinet en 2014 pour aller compléter une maîtrise en droit privé comparée à l’Université de Lausanne. J’ai profité de ce séjour en Suisse pour y enseigner, à l’Université de Neuchâtel, certaines particularités du droit québécois.

En 2015, soit 12 ans après mon exil en métropole, ma conjointe et moi étions de retour dans notre région. Nous y avons eu deux (2) précieux enfants, Florence, 6 ans, et Félix, 5 ans.

Au niveau professionnel, j’ai ouvert et je dirige le bureau de Saguenay de RSS. Nous sommes une dynamique équipe, appuyée d’exceptionnelles adjointes juridiques.

En 2020, j’ai été élu bâtonnier du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Le 1er juin 2021, j’ai entamé un mandat de deux (2) ans comme administrateur du Barreau du Québec, nommé par les régions du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, d’Abitibi-Témiscamingue, de la Côte-Nord et du Saguenay-Lac-St-Jean.

Je souhaite aujourd’hui renouveler ce mandat afin de continuer à m’impliquer activement à l’amélioration de l’accès à la justice, à sa modernisation et transformation, à la valorisation de la pratique du droit en région et de veiller aux besoins et aux intérêts des justiciables du nord-est québécois.

Expériences et réalisations

Avocat depuis 2010, j’exerce en droit de la construction, en litige civil, ainsi qu’en droit des assurances. J’ai également développé une expertise en matière de libertés et de droits fondamentaux, représentant employeur et organismes publics à l’encontre de poursuites individuelles ainsi qu’à l’encontre de litiges lancés par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

Au fil des ans, j’ai agi à titre de conférencier et d’auteur, en matière de responsabilité civile, de droit de la construction, de droit des assurances, et de droit civil général.

Entre 2017 et 2022, je me suis impliqué au sein du Barreau du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Lors de mon bâtonnat en 2020, nous aurons réussi, malgré la pandémie, à tenir notre propre rentrée judiciaire, à signer un partenariat de formation continue avec l’Université du Québec à Chicoutimi, et à mettre en place un jumelage entre notre barreau et celui de Perpignan, dans le sud-est de la France.

Durant mon premier mandat comme administrateur du Barreau du Québec, j’ai siégé sur les conseil, comités et groupes suivants :

  • Comité de direction
  • Conseil des sections
  • Comité de finance et audit
  • Comité sur l’exercice de la profession
  • Groupe de travail sur la Cour itinérante de la Côte-Nord
  • Groupe de travail sur le système de justice au Nunavik
  • Groupe de travail sur l’accès à la justice
  • Groupe de travail sur l’avenir de la profession

Je me suis particulièrement investi dans la recherche de mesures d’accès à la justice (facturation, fiscalité, assurance frais juridiques) et dans le démarrage d’un projet de Livre blanc sur les coûts de la justice au Québec, importante initiative du conseil d’administration en matière d’accès à la justice.

J’ai également été aux premières loges des travaux du Barreau sur les modifications au Code de procédure civile (PL40 et PL8).

J’ai par ailleurs mis en place un forum de discussion réunissant les bâtonniers et premiers conseillers des sections du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, d’Abitibi-Témiscamingue, de la Côte-Nord et du Saguenay-Lac-St-Jean, ainsi que moi-même, afin de permettre une transmission efficace de l’information et d’échanger sur les aspects touchant les réalités régionales.

De manière générale, je crois avoir rempli mes tâches d’administrateur avec assiduité et rigueur, et d’avoir amené une valeur ajoutée par mes diverses implications et interventions. À preuve, en juin 2022, mes collègues du conseil m’ont élu vice-président de l’Ordre pour le mandat 2022-2023.

Objectifs

À l’échelle nationale, c’est avec grand enthousiasme que je souhaite travailler avec la personne qui sera élue au bâtonnat, ainsi qu’avec les autres membres du conseil. Ils pourront compter sur moi afin d’investir temps et énergies, et mettre mon dynamisme au service du public, tant à la table du conseil que sur les comités au sein desquels je pourrais être appelé à siéger. Je me retrouve dans les mission, vision et valeurs du Plan stratégique 2022-2026 du Barreau du Québec : contribuer à une justice accessible; faire preuve de leadership dans la modernisation et la transformation de la justice; l’innovation, l’audace, la détermination – voilà ce qui me motive à solliciter un second mandat.

Accès à la justice – Il ne sera jamais acceptable que des citoyens – souvent les plus vulnérables – peinent à faire valoir leurs droits. Certes, du travail a été accompli dans les dernières années, notamment eu égard à la révision des tarifs d’aide juridique. N’empêche, l’accès à la justice doit demeurer l’une des préoccupations principales et prioritaires de notre ordre. Les coûts, les délais, l’éloignement, la méconnaissance, etc. sont des réalités sur lesquelles nous devons continuer d’agir. Il faut par ailleurs, et sans relâche, promouvoir les modes alternatifs de résolution des différends, la simplification de la procédure et la diffusion de l’information juridique. L’accès à la justice est et demeurera, toujours et continuellement, un très grand défi. Concrètement, je veux continuer mon implication au sein du groupe au travail sur l’accès à la justice (facturation, fiscalité, assurance frais juridiques), et participer aux efforts qui mèneront à la publication du Livre blanc sur les coûts de la justice au Québec.

Modernisation et la transformation de la justice – En 2023, il est troublant que des ressources soient consacrées à la constitution de dossiers physiques dans les tribunaux. Pour l’heure, le greffe numérique n’a de moderne que le nom : sur réception des procédures, un employé s’empresse de les imprimer et… d’effacer la version numérique! Oui, des avancées ont été faites dans les dernières années. Par exemple, le projet Lexius a été mis sur pied par le ministère de la Justice. Mais il avance à pas de tortue, sans échéancier ni date butoir. Le Barreau du Québec doit, avec détermination, exiger des instances gouvernementales plus de résultats en matière de numérisation.

Pratique du droit en région – D’aucuns le diront : le manque d’avocates et d’avocats en région est un problème criant. Notamment, plusieurs justiciables peinent à trouver des praticiens prêts à prendre des mandats d’aide juridique. Si le bas tarif y est pour beaucoup, dans plusieurs endroits, une augmentation de celui-ci ne règlera pas tout. Le manque se fait également sentir dans d’autres sphères de la pratique privée, en entreprise, etc. La valorisation de la pratique du droit en région doit être identifiée tel un enjeu prioritaire. Il faut rapidement chercher des solutions pour attirer, dès la diplomation, de jeunes juristes dans les régions du Québec.

Besoins et les intérêts des justiciables des régions du nord-est du Québec – M’étant entretenu avec les bâtonniers et les premiers conseillers des barreaux du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, d’Abitibi-Témiscamingue, de la Côte-Nord et du Saguenay-Lac-St-Jean tout au long de mon premier mandat, j’ai pu cerner certains besoins spécifiques dans chacun de ces endroits. Par ailleurs, ces discussions m’ont permis de constater que les justiciables de ces régions confrontent des problématiques communes liées à l’étendue du territoire et au manque de ressources investies afin de garantir l’accès à la justice. Qu’il soit question, par exemple, de la vétusté des Palais de justice et des installations carcérales (sécurité et confidentialité), ou d’une diminution de la qualité des services professionnels par l’utilisation surabondante des moyens technologiques, les problèmes mettant en cause la protection du public en région excentrée doivent être portés à la table du conseil et pris en considération. Il est donc primordial de maintenir le forum de discussion entre les barreaux de ces sections et l’administrateur qui en est issu. Les échanges sont bénéfiques aux uns et aux autres. De surcroît, ces régions, prises individuellement, n’ont de siège au Conseil d’administration du Barreau du Québec qu’une fois aux 8 ans. Afin qu’aucun dossier ne tombe dans l’oubli, un espace de discussion s’avère un outil essentiel.